Cas cliniques et limites du traitement pour la dilatation urinaire

Ce texte présente des observations cliniques sur la dilatation urinaire chez des patients ayant souffert de blennorrhagie et de rétrécissements de l’urètre. Il décrit les méthodes de traitement utilisées, leurs résultats à court et long terme, ainsi que les complications rencontrées au cours de la prise en charge.

Cas de M. W…

M. W…, ancien avoué, a présenté une blennorrhagie à l’âge de vingt et un ans, guérie par des adoucissants sans injections. Une seconde blennorrhagie est survenue l’année suivante, traitée de la même manière. Peu après, le jet urinaire a diminué et est resté stationnaire pendant quinze ans. À partir de trente-sept ans, la diminution s’est accentuée, avec des menaces de rétention d’urine à trente-neuf ans.

Lors de la consultation en 1826, une dilatation temporaire a permis d’atteindre 3 millimètres. Une orchite a entraîné l’interruption du traitement pendant douze jours. La reprise de la dilatation temporaire est restée sans progrès notable après dix séances. Une dilatation permanente a alors été mise en place, avec une sonde de 3 millimètres laissée vingt-quatre heures, puis augmentée progressivement jusqu’à obtenir une dilatation complète en cinq jours.

Après retrait des sondes et une courte période de repos, plusieurs introductions de bougies ont été réalisées pour consolider le résultat. Dix ans plus tard, le patient maintenait une dilatation minimale, pratiquée de façon irrégulière.

Cas de M. le D: J…

M. le D: J…, de constitution robuste, a présenté plusieurs gonorrhées, la première traitée uniquement par injections. Une diminution progressive du jet urinaire s’est installée, avec une évolution lente sur une dizaine d’années. En 1836, une rétention complète d’urine est survenue, résolue spontanément après une injection forcée.

Des bougies de petit calibre ont été introduites jusqu’à la vessie. Après un long séjour à l’étranger, une nouvelle diminution du jet urinaire a été observée. Une tentative de dilatation temporaire en 1841 est restée inefficace, et un cathétérisme a provoqué une inflammation nécessitant l’arrêt du traitement.

Les troubles urinaires se sont ensuite aggravés, avec des spasmes et des signes d’irritation vésicale. Une série de dilatations a été tentée, mais les symptômes ont limité la poursuite du traitement.

Observations générales sur la dilatation

L’expérience montre que la dilatation temporaire provoque en général moins d’irritation que la dilatation permanente et est mieux tolérée par les patients. Toutefois, dans certains cas, seule la dilatation permanente permet un élargissement suffisant du rétrécissement. Des cures répétées peuvent être nécessaires, car un resserrement secondaire est fréquemment observé après les premières tentatives.

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