L’incontinence urinaire est un symptôme complexe qui peut avoir de multiples causes. Son diagnostic nécessite une approche clinique approfondie, incluant un interrogatoire détaillé et des examens complémentaires. Ce texte aborde les moyens d’exploration de l’incontinence urinaire, ainsi que les éléments à considérer lors de l’évaluation.
Diurétiques et incontinence urinaire
Les diurétiques, qui provoquent une arrivée rapide d’une grande quantité d’urine dans la vessie, sont utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque et de l’hypertension artérielle. Parmi eux, on trouve LASILIX, ALDACTAZINE, ALDACTONE, etc. Cette liste de médicaments n’est pas limitative, et de nouvelles molécules ayant une action sur la vessie sont régulièrement découvertes.
Moyens d’exploration de l’incontinence urinaire
Le diagnostic d’incontinence urinaire est avant tout clinique. Aucun test ne peut remplacer l’interrogatoire et l’examen clinique complet, qui doivent permettre d’apprécier le type d’incontinence. Les examens complémentaires, notamment urodynamiques, viennent ensuite.
L’interrogatoire et l’enquête étiologique
L’interrogatoire
L’interrogatoire est essentiel pour prouver la réalité de l’incontinence et évaluer son importance ainsi que la gêne fonctionnelle qu’elle entraîne. Cela inclut son impact sur la vie sociale et affective. L’interrogatoire peut se faire avec le sujet lui-même ou son entourage.
Dépister et affirmer l’incontinence
Déceler l’incontinence n’est pas toujours facile, car c’est une maladie « dont on ne parle pas ». Les personnes atteintes de troubles urinaires vivent ce handicap de manière différente, souvent douloureuse. Il est préférable d’aborder le sujet délicatement, par exemple en posant les questions suivantes :
– « Avez-vous des fuites involontaires urinaires ? »
– « Vous arrive-t-il d’avoir des envies d’uriner que vous ne pouvez pas contrôler ? »
– « Vous arrive-t-il de mouiller vos vêtements ? »
Une fois l’incontinence dépistée, il est important de préciser son type.
Caractériser l’incontinence
Lorsque l’incontinence est reconnue, il est crucial de considérer :
– Son mode d’installation et son moment d’apparition (peut survenir après un accouchement, une opération ou un changement de mode de vie).
– Son ancienneté (une incontinence récente n’est pas considérée de la même manière qu’une incontinence installée).
D’autres précisions doivent également être apportées :
– Le caractère stable ou instable des troubles et leur évolution.
– La fréquence des épisodes d’incontinence (occasionnelle ou permanente).
– Le volume des accidents (petit ou gros accident, ou miction complète).
– L’utilisation de garnitures de protection, en tenant compte de leur qualité et de leur pouvoir absorbant.
– Le moment de survenue des fuites (diurnes et/ou nocturnes, lors de certaines situations).
– La gêne provoquée par les fuites et les activités entravées.
Rechercher les troubles mictionnels associés à l’incontinence
Il est nécessaire d’étudier la fréquence, le volume approximatif et les modalités de la miction pour déterminer s’il y a :
– Polyurie ou pollakiurie diurne (fréquence mictionnelle supérieure à 6 par jour).
– Pollakiurie nocturne (fréquence supérieure à 1 par nuit).
– Miction normale ou difficile (dysurie nécessitant une poussée abdominale).
– Jet normal ou fractionné, voire goutte à goutte.
– Existence de mictions impérieuses.
– Possibilité de différer une miction et de couper le jet urinaire.
– Disparition de la sensation de besoin.
Cet interrogatoire sur les habitudes mictionnelles doit toujours être corrélé à l’apport de liquides dans la journée. Il est souvent difficile de se fier uniquement à l’interrogatoire, qui peut être complété par la tenue d’un calendrier mictionnel.
Questions – Réponses
1. Quels sont les médicaments couramment utilisés pour traiter l’incontinence urinaire ?
Les diurétiques tels que LASILIX, ALDACTAZINE et ALDACTONE sont souvent utilisés pour traiter l’insuffisance cardiaque et l’hypertension artérielle, mais d’autres molécules émergent régulièrement.
2. Pourquoi l’interrogatoire est-il si important dans le diagnostic de l’incontinence urinaire ?
L’interrogatoire permet de prouver la réalité de l’incontinence, d’évaluer son importance et son impact sur la vie sociale et affective du patient.
3. Quels éléments doivent être considérés pour caractériser l’incontinence ?
Il est important de considérer le mode d’installation, le moment d’apparition, l’ancienneté, la fréquence des épisodes, le volume des accidents et la gêne provoquée par les fuites.
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Foire aux questions
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