Rééducation périnéo-sphinctérienne et traitement de l’incontinence féminine

L’incontinence urinaire chez la femme nécessite une approche thérapeutique adaptée, prenant en compte les facteurs prédictifs et le contexte global de la patiente. Le choix du traitement doit se faire en concertation, en privilégiant les solutions les moins invasives. La rééducation périnéo-sphinctérienne est généralement recommandée en première intention, avec une évaluation régulière de son efficacité.

Stratégie thérapeutique dans l’incontinence urinaire d’effortrééducation périnéo-sphinctérienne

Données de la littérature

Selon l’Anaes et l’AHCPR, la rééducation périnéo-sphinctérienne doit être proposée en première intention chez une femme présentant une incontinence urinaire d’effort, à condition qu’elle soit valide, motivée, sans altérations cognitives et sans prolapsus extériorisé.

La prescription initiale du médecin généraliste doit préciser le nombre de séances recommandées (entre 10 et 20), ainsi que l’utilisation d’une sonde dont le choix final revient au rééducateur.

À l’issue du programme initial, une réévaluation par le rééducateur est indispensable. Les résultats doivent être communiqués au médecin traitant afin d’ajuster la prise en charge.

D’après l’Anaes, la rééducation doit se poursuivre tant que des progrès sont visibles. En cas d’absence d’amélioration, il est nécessaire de réévaluer la pertinence de cette approche.

Pour l’AHCPR, la chirurgie peut exceptionnellement être envisagée en première intention dans les formes très sévères ou lorsque la rééducation est d’emblée vouée à l’échec (patiente non motivée, incapacité fonctionnelle, etc.). Toutefois, elle reste habituellement réservée aux échecs de la rééducation.

Conclusion

En l’absence de directives supplémentaires spécifiques à la médecine générale, le groupe de travail propose la stratégie suivante :

  • 10 à 20 séances de rééducation périnéo-sphinctérienne en première intention, sauf contre-indication (prolapsus extériorisé, altérations cognitives, manque de motivation, invalidité).

  • Une réévaluation systématique en fin de programme initial.

  • Poursuite de la rééducation en cas de progrès observés.

  • Proposition d’un avis urologique en cas d’absence d’amélioration.


Questions-Réponses

1. Quelles sont les conditions pour bénéficier de la rééducation périnéo-sphinctérienne ?
La patiente doit être motivée, valide, sans troubles cognitifs et sans prolapsus extériorisé.

2. Que faire si aucune amélioration n’est observée ?
Il est nécessaire de réévaluer la pertinence du traitement et de solliciter un avis urologique.

3. Combien de séances sont recommandées ?
Entre 10 et 20 séances de rééducation périnéo-sphinctérienne sont conseillées en première intention.


Les articles sur la même thématique

Les protections les plus achetées

Foire aux questions

Quels sont les avantages des couches pour adultes ?

Les couches pour adultes offrent sécurité, discrétion et confort. Elles permettent de vivre sereinement malgré l'incontinence ou d'autres troubles urinaires.

Comment les couches pour adultes améliorent-elles le bien-être au quotidien ?

En réduisant le stress lié aux fuites, les couches pour adultes favorisent la confiance en soi, l’autonomie et une meilleure qualité de vie.

Qui peut bénéficier de l'utilisation de couches pour adultes ?

Elles sont utiles à toute personne souffrant d'incontinence, aux personnes âgées, aux personnes en situation de handicap, ou à celles cherchant du confort ponctuel (longs trajets, nuits difficiles, etc.).