Traitements et rééducation pour l’incontinence urinaire féminine

L’incontinence urinaire chez la femme peut être traitée par différentes approches, dont la rééducation périnéo-sphinctérienne et les traitements pharmacologiques. Les recommandations actuelles privilégient une prise en charge personnalisée en fonction des symptômes, du contexte et de la motivation de la patiente. En cas d’échec, une évaluation plus approfondie est recommandée.

Modalités de traitement

L’électrostimulation fonctionnelle (avec des fréquences destinées à inhiber le détrusor) est recommandée (grade C).

Ces techniques peuvent être combinées afin de réaliser une rééducation visant à inhiber les contractions vésicales. Elles sont indiquées en première intention chez les patientes motivées, sans troubles cognitifs et valides.

Un traitement anticholinergique peut également être proposé en première intention, ou après échec d’un traitement comportemental et/ou d’une rééducation (grade B).

Il est prescrit :

  • après élimination d’une infection urinaire et d’une rétention urinaire ;

  • en l’absence de contre-indications ;

  • uniquement si aucun traitement anticholinestérasique n’est déjà en cours.

Il peut être accompagné d’un calendrier mictionnel et de mesures éducatives comme la répartition des boissons ou l’adaptation des prises de diurétiques.

Stratégie dans l’incontinence urinaire mixte

Données de la littérature

Selon l’AHCPR, les traitements comportementaux, la rééducation périnéo-sphinctérienne et les anticholinergiques peuvent être associés, la chirurgie étant généralement exclue dans cette stratégie.

Conclusion

Faute de données plus spécifiques en médecine générale, la stratégie définie est la suivante :

  • première intention : rééducation visant à inhiber les contractions vésicales et à renforcer le plancher pelvien ;

  • en cas d’échec : traitement anticholinergique associé ou avis urologique.

Recommandation

En première intention, il est proposé :

  • une rééducation périnéo-sphinctérienne seule ou associée à une électrostimulation, un biofeedback ou un traitement comportemental, selon les symptômes les plus gênants ;

  • ou un traitement anticholinergique.

Si l’incontinence persiste après une rééducation bien conduite (10 à 20 séances) ou après 5 à 8 semaines de traitement anticholinergique, un bilan urodynamique et un avis spécialisé sont recommandés.


Questions – Réponses

Quels sont les traitements recommandés en première intention ?
La rééducation périnéo-sphinctérienne ou les anticholinergiques, selon les symptômes de la patiente.

Quand faut-il réaliser un bilan urodynamique ?
En cas d’absence d’amélioration après une rééducation complète ou un traitement anticholinergique bien conduit.

Quelles mesures éducatives peuvent être associées ?
Tenue d’un calendrier mictionnel, répartition des boissons et ajustement des prises de diurétiques.


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