La polyurie nocturne peut être améliorée par une meilleure gestion des apports hydriques et l’élimination des facteurs diurétiques. Des mesures hygiéno-diététiques et un environnement adapté sont essentiels pour réduire les symptômes. Ce texte aborde les stratégies non spécifiques et spécifiques pour traiter cette condition.
Répartition des apports hydriques
La polyurie nocturne est réduite par une meilleure répartition des apports hydriques, l’élimination des facteurs diurétiques au repas du soir, et le repos couché en début d’après-midi.
Élimination des facteurs irritants
Infections urinaires
Constipation et fécalome
Hémorroïdes
Fissure anale
Escarre
Le respect de certaines règles hygiéno-diététiques permet de les combattre : boissons suffisantes, apport en fibres adéquat, suppression du résidu post-mictionnel, toilette soigneuse après le changement de protection, et limitation des gestes à potentiel infectieux comme la pose prolongée d’une sonde vésicale.
Aménagement de l’environnement
Habillage adapté pour faciliter les déplacements
Vêtements commodes et faciles à laver
Suppression progressive des couches incitant à l’incontinence
Accessibilité aux toilettes : éclairage, barres d’appui, main courante, canne, déambulateur, fauteuil garde-robe
Traitement d’un ongle incarné
Des exercices simples peuvent être conseillés : poussée abdominale pour vider le résidu en fin de miction, « stop-pipi » et contraction des releveurs de l’anus sans poussée abdominale. Ces mesures non spécifiques améliorent la situation dans 50 % des cas, même chez les sujets âgés.
Mesures spécifiques
Un traitement spécifique peut être introduit après avoir éliminé les fausses incontinences dues à la maladresse, l’impotence ou un excès de médicaments.
En cas d’instabilité vésicale, on peut recourir aux anticholinergiques et à la rééducation, adaptée aux besoins gériatriques : plus de séances (15 à 18), plus longues (45 min à 1 h), mais avec un temps effectif de travail plus court. L’abord des régions génito-urinaires nécessite une relation de confiance avec le thérapeute.
Pour l’incontinence urinaire d’effort, la cure chirurgicale encadrée par une rééducation périnéale donne de bons résultats. La pose d’un pessaire constitue un moyen simple pour diminuer le trouble statique, notamment chez les personnes âgées inopérables.
En cas de rétention chronique, le but est de vider complètement la vessie pour éviter infections et lithiases. Le traitement dépendra de l’obstacle organique ou de l’hypoactivité vésicale, avec rééducation de la miction et apprentissage de la poussée abdominale ou pression manuelle hypogastrique sur 5 à 10 séances.
Questions-Réponses
Q1 : Quels sont les principaux facteurs irritants à éliminer pour réduire la polyurie nocturne ?
R1 : Infections urinaires, constipation, hémorroïdes et fissures anales.
Q2 : Quelles mesures spécifiques peuvent être prises en cas d’instabilité vésicale ?
R2 : Anticholinergiques et rééducation adaptée aux besoins gériatriques.
Q3 : Comment améliorer l’accessibilité aux toilettes pour les personnes âgées ?
R3 : Supprimer les obstacles, assurer un bon éclairage et installer barres d’appui et aides à la mobilité comme déambulateurs.
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Foire aux questions
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